Dommage

Publié le par Ange Baldomero

Une parenthèse, qu’elle dure six mois ou quinze ans,

peut être la plus belle période de votre existence.

Chacun se raconte une histoire différente sur sa vie.

Certains ont aimé leurs enfances, d’autres l’ont détesté

et certains, même, disent n’en avoir que peu de souvenirs.

Certains en ont la nostalgie, qui l’a suivi

ou qui est venue plus tard, après une période, dite adulte,

qui n’a pas apporté ce que leur avait promis l’espoir.

Drôle de sentiment que l’espoir,

qui se base sur nos attentes et sur notre imagination.

Adulte, enfin, nous allons pouvoir réaliser ce potentiel en nous,

qui n’attendait que ça… être celui qu’on attendait que nous soyons.

Le principal problème de nos vies

est que l’on dépense trop d’énergie à tenter de découvrir qui l’on est

et surtout, ce que l’on attend de nous.

Si, dès le début, on nous avait dit que nous ne sommes rien,

rien qui a de l’importance,

mais juste un instant légèrement temporaire, de vie,

qui ne durera que si peu, mais qui,

si l’on s’en donne les moyens, pourra être un instant de félicité.

Si l’on nous avait prévenu dès le départ que tout cela n’était qu’un jeu,

oh combien nous aurions pu nous amuser !

Mais, une voix, à l’intérieur de nous disait :

« Si tu ne fais pas ce que tu crois que l’on attend de toi,

alors tu ne seras pas aimé.

Et si tu n’es pas aimé… tu vas disparaitre ! »

Alors nous avons tout fait pour être aimé,

au moins un peu, juste ce qu’il fallait afin de survivre,

et tant pis si pour cela, nous nous sommes perdus à ne plus être ce que nous étions.

On imagine toujours que nos parents avaient une revanche à prendre sur la vie.

Peut-être que nos parents avaient une revanche à prendre sur la vie.

On ne leur avait pas dit que tout cela n’était qu’un jeu, et qu’il fallait juste s’amuser.

Alors on reprenait le flambeau, s’offrant à la destinée inscrite dans notre passé,

il y avait parfois fort longtemps, qui disait de les venger.

On aurait pu être heureux mais il y avait cette quête que l’on croyait être notre,

alors que ce n’était que celle d’autres gens,

dans une autre époque, une autre histoire, d’avant notre naissance.

Dommage, qu’est-ce que l’on aurait pu être heureux !

Publié dans Pensées

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