J’ai fait un stage de CNV et j’ai ressenti des mots :

Publié le par Ange Baldomero

J’ai fait un stage de CNV et j’ai ressenti des mots :

Partage :

J’avais oublié que je n’étais pas seul à ressentir un malaise dans les relations humaines habituelles et encore moins seul à rêver d’un monde plus harmonieux.

Empathie :

D’abord avec soi-même afin de ne plus partager avec les autres nos peurs et nos ressentiments mais nos espoirs et notre besoin de sens et de lien.

Jugements :

Notre ennemi est à l’intérieur de nous, à juger, à classer, à se comparer et nos jugements viennent interférer avec nos vérités et ça devient amusant de les entendre venir vouloir nous submerger, de faire le tri et de laisser nos jugements retourner jouer dans le monde d’où nous venons, aujourd’hui étranger.

Sincérité :

Nos jugements jouant dans notre ancien monde, nous pouvons enfin être sincère puisqu’il n’y a plus personne pour juger.

Sentiments :

Puisque ma raison doit faire le tri, elle a besoin d’aide, d’une nouvelle grille de lecture. J’écoute donc ce que je ressens et qui ne triche pas afin de me relier à ceux que je suis, à ceux qui en moi crient pour qu’on les écoute : mes besoins.

Besoins :

J’ai besoin d’aimer et d’être aimé, d’être relié à au moins un être, tout d’abord pour assurer mes besoins physiologiques et de sécurité, mais aussi mes besoins d’empathie, de partage, donner, recevoir, échanger, jouer, donner un sens, et tellement d’autres besoins qui sont les mêmes pour tous que c’est à ce niveau que je peux me relier aux autres et c’est à cet endroit que je peux aimer les autres, même mes ennemis, comme j’ai besoin de m’aimer moi-même.

Choix :

Une fois sincère avec nous-même nous pouvons choisir ce que nous voulons pour nous, pour les autres et pour le monde. Nous sommes les artisans de nos vies.

Intention :

Choisissons-nous d’être meilleur que les autres ou le meilleur de nous-même ?

Choisissons-nous d’être le plus fort ou d’aimer et être aimé ?

Authenticité :

Si je descends en moi retrouver mon origine, mes besoins, alors je deviens l’expression authentique de mon origine, la raison de ma venue sur cette Terre et de mes réels besoins et non plus le résultat d’injonctions nées de la peur, de la tristesse et de la haine.

Lien :

À l’endroit de mes besoins, les autres m’attendent avec les mêmes aspirations et je retrouve en eux notre besoin de lien.

Si je suis, nous sommes. Si nous ne sommes pas, je ne suis pas.

Soutien :

De ce fait, je ne suis plus seul car à l’extérieur de moi, je suis relié aux autres par les mêmes besoins.

Et à l’intérieur de moi, chacun de mes besoins est relié à mes autres besoins.

Celui qui a besoin  qu’on s’occupe de lui est relié à celui qui a besoin de lien

et celui qui a besoin de soutien peut s’appuyer sur celui qui a besoin de contribuer.

Sauver le monde :

Alors si mon intention est de vivre, d’aimer et être aimé, je sais comment changer le monde. Il suffit de changer ma façon de vivre, de choisir la sincérité et le pardon, de rire de mes jugements et de m’accorder tellement, tellement de tendresse et d’amour que j’en aurai bien trop pour moi et que mon plus grand besoin sera d’offrir au monde ce surplus de tendresse et d’amour.

J’ai fait un stage de CNV, les mots sont derrière moi, reste le monde à sauver.

J’ai décidé de commencer ici, maintenant.

 

Avril 2016 à la mémoire de Marshall Rosenberg

Publié dans CNV

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