Anatomie d’un film
Un homme et une femme, un quotidien.
Une histoire, une histoire, une histoire.
À la fin, l’un meure et l’autre vit.
On meurt d’abord,
puis l’on cherche l’endroit où mourir.
Qui, pourquoi ?
Une vit et l’autre est déjà mort.
On se fiche de savoir si c’est elle ou lui
qui a été l’instrument
de l’inéluctabilité du destin.
On a juste assisté à la vie.
Aux désirs
et aux dégâts causés par les égos.
Ne pas rêver de…
mais agir.
Elle mérite de vivre car elle vit.
Lui, à force de se regarder,
depuis longtemps, ne vit plus.
Et qu’un enfant mal-voyant
soit le premier à le comprendre
et le dire
montre qu’il est contre-productif
de trop se regarder au lieu de…
vivre !