La joie d’aimer

Publié le par Ange Baldomero

La sagesse populaire nous dit qu’un couple

se compose de deux entités distinctes :

      - Celui qui souffre…

      - Celui qui s’ennuie !

Cette terrible théorie triviale

découle de la vision Platonicienne

du désir/manque.

   - Je désire ce dont je manque.

      - Quand j’obtiens ce que dont je manquais,

je ne le désire plus.

Ce qui implique :

   - Quand je désire ce dont je manque… je souffre.

      - Quand j’obtiens ce que dont je manquais,

     je ne le désire plus, donc je m’ennuie !

Alors, les membres d’un couple

jouent au jeu désespérant de l’aimant,

si je t’attire, tu me repousses,

et si je te repousses, tu cherches à m’attirer.

Ce désir-là, de l’un, tue le désir de l’autre.

L’hystérique l’a bien compris

qui cherche à faire durer le désir de l’autre

et préfère se frustrer soi en frustrant l’autre

afin que le désir perdure…

Pour éviter l’ennui, mieux vaut souffrir.

Pour ne connaitre ni l’un, ni l’autre, relisez Spinoza :

« L’amour est une joie

qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure ! »

Publié dans Spinoza

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