La joie d’aimer
La sagesse populaire nous dit qu’un couple
se compose de deux entités distinctes :
- Celui qui souffre…
- Celui qui s’ennuie !
Cette terrible théorie triviale
découle de la vision Platonicienne
du désir/manque.
- Je désire ce dont je manque.
- Quand j’obtiens ce que dont je manquais,
je ne le désire plus.
Ce qui implique :
- Quand je désire ce dont je manque… je souffre.
- Quand j’obtiens ce que dont je manquais,
je ne le désire plus, donc je m’ennuie !
Alors, les membres d’un couple
jouent au jeu désespérant de l’aimant,
si je t’attire, tu me repousses,
et si je te repousses, tu cherches à m’attirer.
Ce désir-là, de l’un, tue le désir de l’autre.
L’hystérique l’a bien compris
qui cherche à faire durer le désir de l’autre
et préfère se frustrer soi en frustrant l’autre
afin que le désir perdure…
Pour éviter l’ennui, mieux vaut souffrir.
Pour ne connaitre ni l’un, ni l’autre, relisez Spinoza :
« L’amour est une joie
qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure ! »