Suis-je…? 3/4

Suis-je celui qui agit ?

Parfois, je suis ce que je fais, alors je suis,

je suis le flow, l’action sans ses fruits, le mouvement,

je suis la vie.

Malheureusement, le plus souvent,

c’est le mental et principalement mon inconscient qui veut me diriger,

qui m’entraine parfois si loin de moi

avec ses « Tu dois ! », ses « Il faut ! »,

que je me sens triste, déprimé, perdu

et je « pense » alors que :

« Tout ça n’a aucun sens ! »

Bien sûr que tout ça n’a aucun sens pour mon pauvre cerveau

qui parle pour ne rien dire, qui ne peut imaginer l’infini

puisque on ne peut le concevoir,

seulement l’être.

Je suis quand je perçois l’unité,

quand je ressens l’infini, quand je suis la joie d’être.

Quand je la vois, je suis cette fleur que je vois.

Quand je l’entends, je suis cette musique.

Quand elle se présente enfin devant moi, je suis cette joie.

Je suis ce sentiment de plénitude quand je suis.

Ça n’a pas de mots pour le décrire.

Je ne suis plus quand cette pensée vient me dire que c’est fini

ou que ça finira.

Je suis quand je ne pense pas car,

si celui qui parle dans ma tête ne le sait pas,

Je, en toute conscience, sent bien, sait bien, que je suis infini,

que rien ne manque et qu’on ne peut rien ajouter

puisque qu’il n’y a rien d’autre que « Cela ».

PS :

Bonjour, je suis celui qui parle dans ma tête, celui qui commente, qui veut toujours avoir le dernier mot et je l’ai, ce mot à ajouter, comme toujours, et c’est le suivant : « Pourquoi ? »

Voilà. Et bien, au lieu de me dire « Ta gueule ! » comme je me le dis parfois dans un éclair de lucidité, je vais partager avec vous la seule réponse valable concernant cette dichotomie :

« Pour mon cerveau, il ne suffit pas d’être heureux ! Encore faut-il le savoir !

Mais, en fait, on s’en fout, de savoir « pourquoi ? » « Il suffit simplement de… vivre… »

dit mon cerveau qui ne sait pas de quoi il parle mais croit savoir que c’est la bonne réponse à la question …