Le Mur de Planck
Comme le temps passe.
Assis au pied du mur de Planck
J’essaie de l’attraper mais il ne fait que passer.
L’instant présent s’échappe
sans qu’on sache où il va se cacher
Je lui chante : « Retiens la nuit »
Sans penser à la fin
Sans regretter le temps d’avant
Je suis là, ici, maintenant,
jamais ailleurs, jamais hier, jamais plus tard…
Mais rien ne l’arrête,
que j’y pense ou pas,
que je le dilapide ou l’économise,
Que je vive maintenant
ou dans mes pensées d’hier ou de demain
Il glisse.
Vers l’avant peut-être,
qui sait ?
Tel une flèche décochée dans la nuit
sans objectif précis.
Qu’y-a-t-il de l’autre côté de votre mur,
Monsieur Planck ?