Il faut parfois choisir

Il faut parfois choisir entre sa vie sociale, sa réussite personnelle, son épanouissement, sa vie affective, sexuelle, sa vie d’animal, survie et procréation, sa réalité, ses rêves, ses fantasmes…

Longtemps, on ne laissait aux femmes que le droit de procréer et de s’occuper de leur descendance pendant que les hommes s’occupaient de leur épanouissement et de leur carrière, un peu de leur vie sexuelle, très peu de leur progéniture

Aujourd’hui, hommes et femmes veulent :

• trouver un sens à leur existence
• s’épanouir personnellement
• avoir une vie sociale enrichissante
• un métier gratifiant
• un vie affective riche
• une vie sexuelle au minimum satisfaisante
• une descendance heureuse d’être venue au monde
• trouver un peu de temps pour ne rien faire car réussir tout ce qui a été listé précédemment procure une grande fatigue.

Oui, parfois, il faut choisir. Entre les autres et soi, entre soi et ses idées, entre ses idées et les autres…

J’ai connu une femme qui a choisi d’épanouir celle qu’elle sentait depuis longtemps être repliée en elle, et de l’offrir au monde mais sans sacrifier la mère qui vivait en elle comme profonde expression de son destin.

Vivre deux vies, c’est déjà beaucoup.

Evidemment elle a du sacrifier sa vie affective et sexuelle car il est difficile de tout avoir.

Il aurait fallu peut-être pour cela trouver un homme avec qui partager toutes ces vies-là.

Mais il faut sans doute commencer par pouvoir exister seule afin, d’abord, de se prouver à soi-même que l’on est capable d’exister ?